lundi 27 avril 2015

La Sardaigne

Voilà, le pavillon de courtoisie italien flotte dans nos barres de flèche après une traversée tranquille vers la Sardaigne avec 15 nœuds de vent. On a ensuite tiré des bords entre les îles de la Maddalena et leurs effets venturi pour arriver ici au mouillage, au fond du golfe d'Arzachena. Normalement, à plus de 2 milles à l'intérieur des terres, on est tranquille pour regarder passer le coup de vent qui s'annonce. Quand on connaît les bouches de Bonifacio, on sait qu'il ne faut pas y trainer quand le vent monte en puissance. L'escale à l'île Lavezzo  aura donc été de courte durée.
On ne pourra sans doute pas reprendre notre route vers le sud par la côte est avant mercredi.

samedi 25 avril 2015

Les îles Lavezzi


Arriver en voilier dans cet archipel de blocs granitiques immenses au milieu d'une eau limpide et turquoise est  un vrai régal pour les yeux, du bleu, du bleu et encore du bleu!

 
 
 
 
 
 

vendredi 24 avril 2015

Bonifacio

Ah, Bonifacio................on ne s'en lasse pas!

Premières vues de la ville en arrivant en bateau, on voit les maisons construites en haut des falaises :
L'Escalier du Roi d'Aragon,  il apparaît de loin comme un trait sombre en oblique. Il est taillé par l'homme directement dans la roche calcaire bonifacienne (en 1 jour selon la légende). 





Ensuite promenade en hauteur en prenant le sentier du phare qui surplombe la mer :

Le Grain de sable (U Diu Grossu en corse) est un énorme rocher détaché de la falaise.
 
 
 
 

Et la ville :







la porte de Gênes

Nous avons emprunté le chemin de ronde dans les remparts, il fait le tour de la citadelle.


 
 

 

vue depuis les meurtrières



On adore. 
Notre prochaine étape est les iles Lavezzi.

De Propriano à Bonifacio

Entre Ajaccio et Bonifacio, étape imprévue à Propriano pour y retrouver Marc, l'oncle d'Élodie. Ça a commencé par une invitation dans un petit resto super sympa et très bon en bord de plage à Porto Pollo. Spécialités corses, bon vin corse et liqueur de myrte.






 Retour au bateau en passant chez Jean, un copain de Marc. Re-liqueur de myrte! Rdv le lendemain matin avec Jean et Michelle, pour nous emmener à Quenza, dans le centre de la Corse, pour une invitation dans un autre resto.... Balade touristique en passant par Sartene, ville typique corse. A Quenza, on a pris une petite route de plusieurs km en pleine montagne pour arriver Chez Pierrot, une des tables corses à ne pas manquer. Pierrot, un personnage, l'une des 10 personnalités corses les plus connues. Il n'était pas là mais son frère François nous a accueillis avec la plus grande gentillesse et surtout plein de bonne humeur. Avant de passer à table, pour se mettre en appétit, petite balade plus haut sur le plateau où on a pu apercevoir quelques cochons de Pierrot dans le maquis. Le restaurant ressemble presque plus à une fermette et pourtant... Un regal à table: saucisson, coppa, figatelle, panzetta, tomme de brebis... et myrte. Tout fait maison! Chapeau les 2 frères. À 80 et 85 ans, il faut en vouloir et être costaud pour faire ce qu'ils font. De l'élevage en pleine montagne et des journées à 60 repas sur la grande table du resto, respect. Tout ça perdu au milieu de rien et pourtant une adresse connue, recommandée par des guides touristiques français et étrangers. Vraiment un super souvenir, autant gastronomique que humain. Une adresse à retenir absolument.
Et qu'on ne vienne pas nous dire que les corses ne sont pas sympa!

Le lendemain, on a repris la mer pour descendre sur Bonifacio. Mer calme, petite brise, navigation sous spi tranquille.


 On a finalement mouillé juste avant Bonifacio dans la cala di Paragnanu.


 Le jour suivant, on est venu mouiller dans la calanque de la Catena, à l'entrée du port de Bonifacio.

Encore une fois, personne autour de nous, c'est un régal de se retrouver là hors saison. Cerise sur la gateau, vu la saison, on peut rester quelques jours sans payer; avec douches gratuites quand même. Et Bonifacio, toujours aussi belle et sympa: on se balade, on mange du pain des morts et des figazzu, des glaces...

jeudi 16 avril 2015

La traversée de la baie d'Agay à Ajaccio

Nous voilà donc en Corse, à Ajaccio. Retour au mouillage au fond de la baie où on avait déjà passé quelques jours en 2013.
Partis à 10h30 lundi, arrivés à 11h30 le lendemain. Les 100 premiers milles ont été couverts en 19 heures et 20 minutes. C'est aussi la distance entre Agay et Girolata, et en 2013 on avait mis plus de 30 heures pour faire le trajet depuis Porquerolles qui est plus près. La raison: un vent de 10 à 15 nœuds permanent et de nouvelles voiles qui font qu'on ...ne reconnaît plus le bateau. Par contre, pour les 25 milles restants, le vent est tombé, on a même fini au moteur. J'ai barré tout le trajet, sans interruption. J'étais crevé en arrivant, Elodie n'était pas bien fraîche non plus.
Fantine a la barre, le bateau gite.


On en profite pour se ravitailler et régler les petits problèmes en attendant une météo favorable pour continuer vers Bonifaccio. On nettoie et on sèche aussi le bateau puisque Fantine a oublié de fermer le panneau de pont de sa cabine caché sous l'annexe retournée. On a pris quelques bonnes vagues et l'eau est rentrée. On a même retrouvé une méduse sur le pont!

La lessive, c'est fait!

On espérait que Titou fasse ses besoins en navigation mais rien à faire, il se retient., même en lui appuyant sur la vessie. C'est un problème, ses reins ne sont normalement pas en état de trop supporter ce traitement. On ne sait pas comment on va faire pour la suite..
Sinon, il fait beau et les corses sont toujours aussi sympa.

 

Facebook et blog

A l'usage, il nous apparaît qu' alimenter à la fois une page Facebook et un blog engendre des redondances, nous demande beaucoup de temps et de connexion. L'interactivité de Facebook, sa facilité de communication et son côté plus familier, sa réactivité, sa légèreté, nous font dorénavant privilégier ce support. Nous continuerons néanmoins à publier de temps en temps des résumés et des reprises de notre page Facebook.
Voici donc un premier résumé de nos diverses publications. Pour ceux qui vont sur la page "Daddy cool et les pirates" cela sera une relecture.

Aujourd'hui, 20 à 30 nœuds de vent. Forcément, on avance avec ce vent.
Enfin, relativisons, on faisait du 6 ou 7 nœuds, parfois 8 , soit 12 ou 14 km/h. Ça fait rigoler un terrien.
Une photo de la grosse à la barre:




Comme d'hab', c'est le bazar dans le cockpit en nav. Et quand c'est fini, il faut 1 quart d'heure pour remette le pont en ordre.
La voile, le moyen le plus lent, le plus inconfortable et le plus cher pour aller d'un endroit à l'autre.


Opération pipi du matin pour Titou.


Demain matin, le vent semble ok pour partir direction la Corse.
On a demandé à la dame de la boulangerie, elle nous a dit que c'était en direction du sud-est. Elle avait l'air de s'y connaître un peu, elle avait un t-shirt avec des rayures comme les marins bretons. On va faire comme elle a dit.







dimanche 5 avril 2015

Le Lavandou

Stand by sur le blog!
 Même pas d'excuse, nous voici au Port du Lavandou depuis près de 3 semaines, sans navigation et une bonne connexion internet....hou hou! A notre décharge nous utilisons plus notre page Facebook en postant de brèves nouvelles, c'est beaucoup plus simple, le voyage ne nous a pas rendus plus vaillants!

Mais pourquoi restent-ils si longtemps au Lavandou???????
La météo est très mauvaise. Soit le vent est contre nous et impossible de traverser (on pourrait mais le record du temps le plus long serait battu) ou le vent trop fort. A Port Camargue, notre Port d'attache, quand l'anémomètre annonçait 35, 40 nœuds s'était déjà du lourd, ici, le mistral a soufflé à 62 nœuds. Certes avec un tel vent nous battrions les records de traversée mais nous ne sommes pas des fous (record garanti mais nous serions encore plus gonflés que la voilure) et affronter les creux de 8 mètres au large, pas notre tasse de thé, non plus. Les prochains jours s'améliorent, quand notre problème d'hélice sera réglé (hé oui, souci mécanique également), nous pourrons enfin effectuer cette traversée.

Mais que font-ils ????
Ben, pas grand chose, mais attention cela ne signifie pas ennui.

Profiter des bords de mer, avec des ballades :
par beau temps



comme par moins beau.
 

Un peu de course à pieds.............................. pour Fantine et Pierre, la puce coure 25 minutes!



Baignades, pour Fantine seulement, les parents sont plus frileux!

 
ou juste les pieds.
 

Et un peu d'école :

 
 

sur table

OU


sur sable.